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Cartographie : Les cartes de
Cassini
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Bibliographie et remerciements | ||||||||||
Cassini : famille de mathématiciens,
physiciens, astronomes et géodésiens français.
Il arriva à Paris en 1669 et collabora aussitôt
aux travaux de l'Académie, modifiant les plans de l'architecte
Perrault pour adapter le bâtiment aux observations astronomiques.
Dès 1671, et avant même que l'Observatoire ne fut achevé,
il commença ses travaux d'observation et de recherche. Malgré
les rappels du pape, il manifesta le désir de rester en France
et sollicita une naturalisation qu'il obtint en 1673. On doit à cet observateur assidu et méticuleux la découverte
de quatre satellites de Saturne, ainsi que celle d'une rupture dans
l'anneau de cette planète, dite division de Cassini ; il a également
établi une excellente carte de la surface lunaire. César François Cassini de Thury, dit Cassini III (Thury, 1714 Paris, 1784). Second fils de Jacques Cassini, il fut élevé par son grand-oncle, l'astronome Jacques Philippe Maraldi. Sa carrière scientifique débuta au moment où le débat opposant cartésiens et newtoniens sur la forme de la Terre atteignait en France son sommet. Il participa aux opérations géodésiques de 1733/34 entreprises par son père. En 1735, l'Académie l'admit comme assistant «surnuméraire» et il devint assistant régulier en 1741 associé dans la section de mécanique, avant de devenir membre pensionné dans la section d'astronomie en 1745. En 1748, il fut nommé maître ordinaire à la Chambre des comptes et conseiller du Roi. Il fut membre étranger de la Royal Society et de l'Académie de Berlin. En 1771, lorsqu'il reçut le titre de directeur général de l'Observatoire, Cassini III obtint le privilège héréditaire d'habiter dans l'établissement car jusque là, si tous les Cassini avaient occupé le même appartement du premier étage, ce n'était que la conséquence d'un brevet personnel renouvelé à chaque nouvel arrivant. Les travaux astronomiques de Cassini III n'égalèrent
pas ceux de son père mais il fut un grand géodésien
et un cartographe de talent ; la grandeur et la qualité de la
première carte moderne de la France, dite «carte de Cassini»,
éclipsent ses autres travaux.
Dominique Cassini, Comte de Cassini, dit Cassini IV (Paris, 1748 Thury, 1845), Fils de Cassini III. Après des études au collège du Plessis, à Paris, et chez les Oratoriensà Juilly, il fut envoyé, en 1768, en voyage dans l'Atlantique comme commissaire pour l'épreuve des montres marines inventées par Pierre Le Roy. Élu adjoint à l'Académie des sciences en 1770, il en devint membre associé en 1785. Assuré d'être directeur de l'Observatoire de Paris à la mort de son père, il en assuma graduellement les responsabilités lorsque la maladie tint Cassini III éloigné de l'Observatoire. Il fut officiellement nommé directeur en 1784. Il acheva les travaux de la carte de France et participa aux opérations géodésiques de raccordement des méridiens de Paris et de Greenwich. Au début de la Révolution, il accepta quelques charges politiques et participa pendant quelques mois aux travaux de la commission de l'Académie chargée de la préparation du système métrique. Mais, foncièrement attaché à la monarchie, il se démit de ses fonctions en septembre 1793. De février à août 1794 il fut emprisonné au couvent des Bénédictins, rue Saint-Jacques ; relâché, il se retira dans son château de Thury et démissionna du Bureau des longitudes et du nouvel Institut national mais il accepta son élection à la nouvelle Académie des Sciences en 1799. Il renonça à son travail scientifique et se consacra
à des écrits polémiques visant à défendre
le prestige scientifique de sa famille. Il publia, en 1810, les Mémoires
pour servir à l'histoire des sciences et à celle de l'Observatoire
royal de Paris. |
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